La fraude scientifique est plus répandue qu’on le croit
La fraude scientifique est plus répandue qu’on le croit
En science aussi, la fraude existe. Au regard de certaines réactions outrées qui ont suivi la publication de mon billet sur la validité des études scientifiques,
d'aucuns m'accusant de jeter le discrédit sur la recherche parce que
j'évoquais quelques inconduites, il me semble utile de faire un point
sur ce phénomène, certes marginal mais bien réel. Je profite pour cela
d'une belle coïncidence car, dans leur livraison du 1er octobre, les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS, qui sont les comptes-rendus hebdomadaires de l'Académie des sciences américaine) publient une étude qui éclaire le sujet d'un jour nouveau mais, hélas, pas très reluisant.
Les auteurs de cet article,
Ferric Fang, Grant Steen et Arturo Casadevall, ont travaillé sur la
base de données PubMed qui regroupe quelque 25 millions d'études –
essentiellement dans le domaine de la recherche biologique et médicale
–, dont les plus anciennes remontent aux années 1940. En décembre 2010, à l'occasion d'une étude parue dans le Journal of Medical Ethics, Grant
Steen avait déjà exploré la période 2000-2010 de cette base de données
en s'intéressant tout particulièrement aux rétractations, c'est-à-dire
aux articles que l'on retire de la publication et dont on demande aux
chercheurs de ne plus tenir compte. Deux causes principales motivent une
rétractation. La première est une erreur involontaire, où la bonne foi
des chercheurs n'est pas remise en cause : problème expérimental,
mauvaise interprétation des résultats, etc. La seconde est une violation
délibérée des bonnes pratiques et de la déontologie. Du véniel au très
grave, on trouve l'auto-plagiat (c'est-à-dire la mauvaise habitude que
prennent certains chercheurs de multiplier les articles à partir d'une
seule expérience, de façon à faire grimper leur nombre de publications),
le plagiat d'une autre équipe et, enfin, la fraude.
Par fraude, on entend une
manipulation voire une invention des résultats. Parmi les exemples de
ces dernières années, citons ceux qui sont probablement les deux plus
célèbres. Tout d'abord, l'étude dirigée par le Britannique Andrew
Wakefield montrant, à partir d'une douzaine de cas, un lien entre le
vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et un autisme doublé d'un
problème intestinal. L'enquête a non seulement montré que ce lien avait été fabriqué
de toutes pièces par Wakefield, à l'insu des co-auteurs, mais que le
médecin avait également fait subir aux enfants qu'il suivait pour son
étude des examens pénibles sans aucune raison. Le "tricheur" menait en
fait (et mène toujours même s'il a été interdit d'exercer) une croisade
anti-vaccin et, malgré la rétractation, les résultats de cette
pseudo-étude sont restés ancrés dans bien des esprits et ont mené à une
baisse de la vaccination dans certains pays. Le second exemple, lui
aussi très médiatisé, est celui du Sud-Coréen Hwang Woo-suk qui était
devenu une vedette mondiale après avoir annoncé, en 2004 dans Science, le clonage d'un embryon humain
dans le but de produire des cellules souches. Un résultat imaginé,
étayé par de fausses photographies, qui a conduit le chercheur à une
spectaculaire disgrâce.
Dans son étude de 2010,
Grant Steen avait recensé 742 rétractations en dix ans dans la base
PubMed. Grâce aux notices les accompagnant, il avait pu classer les
raisons pour lesquelles ces études étaient retirées du champ de la
science. Quasiment les trois-quarts (73,5 %) l'étaient pour de simples
erreurs tandis que le reste tombait dans la catégorie des fraudes.
L'auteur précisait toutefois que pour 134 des 742 articles, la raison de
la rétractation demeurait ambiguë. L'étude des PNAS publiée le 1er
octobre a, tout en s'ouvrant à une période plus large (1977-mai 2012),
voulu enquêter afin de réduire ces ambiguïtés et ses auteurs ont
consulté de multiples sources d'information pour chacune des 2047 études
retirées au cours des 35 dernières années. En plus des notices de
rétractation, ces sources sont l'Office of Research Integrity
aux Etats-Unis (qui publie un rapport annuel sur les mauvaises
pratiques scientifiques), des articles de presse généraliste ou
spécialisée, ainsi que le blog Retraction Watch,
tenu par les journalistes Adam Marcus et Ivan Oransky, qui est une
référence en la matière et que je recommande à tous ceux qui
s'intéressent à ces questions.
Cette enquête fouillée a
donné des résultats bien différents de ceux de 2010. Sur ces quelque 2
000 rétractations, la fraude constitue la cause principale dans 43,4 %
des cas, le plagiat dans 9,8 % des cas et la duplication de ses propres
travaux dans 14,2 % des cas. Soit un total de 67,4 % de rétractations
pour non-respect de la déontologie. On est bien loin du 26,5 % de 2010 !
Les erreurs involontaires sont invoquées dans 21,3 % des cas, le
restant des rétractations étant soit imputables à des causes peu
claires, soit sans explication du tout, certaines revues ne daignant pas
les justifier.
Même si elle concerne
actuellement moins d'un article scientifique sur 10 000, ce qui est
plutôt rassurant, la fraude scientifique est un phénomène qu'il faut
réévaluer à la hausse (voir les diagrammes ci-dessous). La différence entre les chiffres de 2010 et ceux de 2012 s'explique essentiellement par le modus operandi qu'a suivi l'article des PNAS, lequel
ne s'est pas contenté de la version officielle contenue dans les
notices de rétractation. Après analyse poussée, 15 % des 742
rétractations répertoriées dans l'étude de 2010 sont ainsi passées de la
catégorie "erreur de bonne foi" à la catégorie "tricherie" ! Les
notices sur lesquelles cette étude s'appuyait sont en effet souvent
rédigées par les auteurs des études eux-mêmes et l'on comprend aisément
qu'en cas de mauvaise conduite, ceux-ci trouvent des circonlocutions
trompeuses (ou de beaux mensonges) pour maquiller leur forfait. Une
notice concernant la rétractation d'un article publié en 1989 dans la
revue Biochemical and Biophysical Research Communications fait ainsi état de "résultats
provenant d'expériences qui se sont révélées avoir des failles dans
leur méthodologie et dans l'analyse des données". Très curieusement, l'enquête menée par l'université Harvard a plutôt évoqué "de nombreux exemples de fabrication et de falsification de données"...
Autre point important,
les articles sont souvent retirés avant que les enquêtes les concernant
aient livré leurs conclusions, ce qui permet aux auteurs d'évoquer des
raisons autres qu'une fraude pas encore prouvée. Par ailleurs, certaines
études soupçonnées d'être entachées par des malversations ne sont
jamais retirées. Si l'on met tout bout à bout, on arrive "à la sous-estimation systématique, dans les rétractations, du rôle de l'inconduite et à la sur-estimation du rôle de l'erreur",
estiment Ferric Fang, Grant Steen et Arturo Casadevall, qui plaident
pour que les notices de rétractation soient standardisées, que la
formation des chercheurs insiste davantage sur le respect de l'éthique
et que, côté sanctions, l'on crée un fichier centralisé des fraudeurs.
Comme on le voit sur ces diagrammes,
le nombre de fraudes est en nette hausse depuis quelques années. Une
des explications à cette inflation tient certainement à la surveillance
renforcée qui est aujourd'hui en place, notamment pour les cas de
plagiat ou de duplication d'études, plus facilement repérés grâce à des logiciels d'analyse de texte.
Mais il serait naïf de ne pas chercher également les causes profondes
du phénomène dans la manière dont la recherche elle-même est construite.
Les auteurs de l'étude des PNAS ont par le passé souligné que "l'augmentation
des rétractions et des manquements à l'éthique peut résulter, au moins
en partie, du système de la science au résultat, basé sur la logique
économique de la prime au vainqueur, qui confère au premier des
récompenses disproportionnées, sous la forme de subventions, de postes
et de prix, à une période où le financement de la recherche se
restreint".
Pierre Barthélémy (@PasseurSciences sur Twitter)
Scientific Fraudsters Peer Review Their Own Journal Articles
October 2, 2012
Scientific Fraudsters Peer Review Their Own Journal Articles
Favorable comments from peer reviewers are essential for
getting articles published in reputable journals. To assure that the
papers they submitted saw print, unscrupulous researchers have obtained
that all-important peer approval the easy way: by fraudulently writing
the reviews themselves.
Chronicle of Higher Education
(subscription required for this article) reports on scientists in South
Korea, China, and Iran who submitted papers to international journals
and gave fictitious e-mail addresses for the potential reviewers they
recommended to journal editors. In some cases, even the reviewers
themselves were fictitious. In others, the dishonest authors apparently
managed to enter and alter a journal's own database of real reviewers.
The
fake e-mail addresses routed the journal editors' requests for reviews
back to the articles' authors. In the guise of the being the reviewers,
the authors sent back comments positive enough to win publication. In
the cases the Chronicle cites, the journals discovered the fraud and retracted the articles.
"I find it very shocking," the Chronicle quotes
Laura Schmidt of Elsevier, the journal publisher. But this form of
fakery ought to be very easy to prevent with even minimal checking. My
experience tracking down academics for interviews shows that getting an
established academic's correct contact information is generally quick
and easy. Just about every university has an easily accessible online
directory, so ten minutes of an editor's time ought to suffice for
finding evidence that a suggested reviewer actually exists, as well as
his or her accurate e-mail address. Beyond that, social networking
sites such as LinkedIn can also provide ways of getting in touch with
people.
And editors do need to be vigilant these days. As another Chronicle article documents (subscription not
required), the great majority of journal retractions result from
misconduct rather than from honest mistakes. Citing an article in the Proceedings of the National Academy of Sciences, (PNAS) the Chronicle notes
that the prevalence of wrongdoing is highest in the most prestigious
journals. "Right now we're incentivizing a lot of behavior that's not
actually constructive to science," says Ferric Fang, one of the PNAS atricle's
authors. That behavior is happening because hiring committees and
funding agencies tend to count, rather than to examine, applicants'
publications, Fang continues.
As the competition for academic
jobs and funding increases, so does the pressure to get articles
published no matter what. And the Internet obviously provides some
interesting opportunities for innovative cheating. That ought to put
journals on notice that they need to take the extra effort required to
give honest researchers a fair chance.
How to Write Like a Scientist
By
March 23, 2012
Les Auteurs d'un article :
FIRST AUTHOR: Weary graduate student who spent hours doing the work.
SECOND AUTHOR: Resentful graduate student who thinks he or she spent hours doing the work.
THIRD AUTHOR: Undergraduate just happy to be named.
FOURTH AUTHOR: Collaborator no one has ever met whose name is only included for political reasons.
FIFTH AUTHOR: Postdoctoral fellow who once made a chance remark on the subject.
SIXTH AUTHOR: For some reason, Vladimir Putin.
LAST AUTHOR: Principal investigator whose grant funded the project but who hasn’t stood at a lab bench in decades, except for that one weird photo shoot for some kind of pamphlet, and even then it was obvious that he or she didn’t know where to find basic things.
FIRST AUTHOR: Weary graduate student who spent hours doing the work.
SECOND AUTHOR: Resentful graduate student who thinks he or she spent hours doing the work.
THIRD AUTHOR: Undergraduate just happy to be named.
FOURTH AUTHOR: Collaborator no one has ever met whose name is only included for political reasons.
FIFTH AUTHOR: Postdoctoral fellow who once made a chance remark on the subject.
SIXTH AUTHOR: For some reason, Vladimir Putin.
LAST AUTHOR: Principal investigator whose grant funded the project but who hasn’t stood at a lab bench in decades, except for that one weird photo shoot for some kind of pamphlet, and even then it was obvious that he or she didn’t know where to find basic things.
Using the first person in your
writing humanizes your work. If possible, therefore, you should avoid
using the first person in your writing.
I didn’t know whether to take
my Ph.D. adviser’s remark as a compliment. “You don’t write like a
scientist,” he said, handing me back the progress report for a grant
that I had written for him. In my dream world, tears would have come to
his eyes, and he would have squealed, “You write like a poet!”
In reality, though, he just frowned. He had meant it as a criticism. I don’t write like a scientist, and apparently that’s bad.
I asked for an example, and he pointed to a sentence on the first
page. “See that word?” he said. “Right there. That is not science.”
The word was “lone,” as in “PvPlm is the lone plasmepsin in the food vacuole of Plasmodium vivax.” It was a filthy word. A non-scientific word. A flowery word, a lyrical word, a word worthy of -- ugh -- an MFA student.
I hadn’t meant the word to be poetic. I had just used the word “only”
five or six times, and I didn’t want to use it again. But in his mind,
“lone” must have conjured images of PvPlm perched on a cliff’s edge,
staring into the empty chasm, weeping gently for its aspartic protease
companions. Oh, the good times they shared. Afternoons spent cleaving
scissile bonds. Lazy mornings decomposing foreign proteins into their
constituent amino acids at a nice, acidic pH. Alas, lone plasmepsin,
those days are gone.
So I changed the word to “only.” And it hurt. Not because “lone” was
some beautiful turn of phrase but because of the lesson I had learned:
Any word beyond the expected set -- even a word as tame and innocuous as
“lone” -- apparently doesn’t belong in science.
I’m still fairly new at this science thing. I’m less than 4 years
beyond the dark days of grad school and the adviser who wouldn’t
tolerate “lone.” So forgive my naïveté when I ask: Why the hell not?
Why can’t we write like other people write? Why can’t
we tell our science in interesting, dynamic stories? Why must we write
dryly? (Or, to rephrase that last sentence in the passive voice, as
seems to be the scientific fashion, why must dryness be written by us?)
I once taught two different college science writing classes in
back-to-back semesters. The first was mainstream science writing; the
students had fun finding interesting research projects and writing about
them. One student visited a lab where scientists who were building a
new submarine steering mechanism let her practice steering a model sub
around a little tank. Another subjected himself to an fMRI and wrote
about the experience.
But the second semester was science writing for scientists, in which
they learned how to write scientific journal articles -- and it was a
lot less fun. “Keep it interesting!” I told my students during the first
semester. To my second-semester students, I said, “Well, you're not
really supposed to keep it interesting.”
We’re taught that scientific journal articles are just plain
different from all other writing. They're not written in English per se;
they're written in a minimalist English intended merely to convey
numbers and graphs. As such, they have their own rules. For example:
1. Scientific papers must begin with an obligatory nod to their own
relevance, usually by citing exaggerated figures about disease
prevalence or other impending disasters. If your research does not
actually address one of these issues, pretend it does, because hey, that
didn’t stop you on the grant application. For example, you might write,
“Twenty million children die of scabies every day. OMG we built a robot
kangaroo!”
2. Using the first person in your writing humanizes your work. If
possible, therefore, you should avoid using the first person in your
writing. Science succeeds in spite of human beings, not because of us,
so you want to make it look like your results magically discovered
themselves.
3. Some journals, such as Science, officially eschew the passive voice. Others print only the passive voice. So find a healthy compromise by writing in semi-passive voice.
ACTIVE VOICE: We did this experiment.
PASSIVE VOICE: This experiment was done by us.
SEMI-PASSIVE VOICE: Done by us, this experiment was.
Yes, for the semi-passive voice, you’ll want to emulate Yoda. Yoda, you’ll want to emulate.
4. The more references you include, the more scholarly your reader
will assume you are. Thus, if you write a sentence like, “Much work has
been done in this field,” you should plan to spend the next 9 hours
tracking down papers so that your article ultimately reads, “Much work
has been done in this field1,3,6-27,29-50,58,61,62-65,78-315,952-Avogadro’s Number.” If you ever write a review article, EndNote might explode.
5. Grammar textbooks contain elaborate rules about when to use
numerals and when to write out numbers. But numbers are really the only
reason you’re writing your paper, and you don’t want readers to think
you’re into something as lame as words. So make sure every single number is written in its numeral form -- otherwise, 1 day, you’ll awake 2 find that you’re 4got10.
6. Most journals use the past tense. To add flair to your writing,
try writing your entire article in the Third Conditional Progressive
Interrogative tense. Instead of, “We did this experiment,” you’d write,
“Would we have been doing this experiment?” This may seem more
convoluted than simple writing, but your article probably won’t be any
less comprehensible than most other scientific journal articles.
7. Always write “we” instead of “I,” even if you performed the
research yourself; the plural ensures that no feelings will be hurt when
credit is attributed. For example, “We investigated these results, but
then we had to use the bathroom, which is where we sat when our spouse
called.”
8. Remember your audience. It consists primarily of graduate students
who, 10 years from now, will include your paper in their own voluminous
collection of superscripted references. So remember them, and make your
name easy to spell.
9. Starting sentences with “obviously” or “as everyone knows”
demonstrates your intellectual superiority. If possible, start sentences
with, “As super-intelligent beings like myself know,” or “Screw your
stupidity; here’s a fact-bomb for you.”
10. Your paper will be peer reviewed, so include flattering
descriptions of all of your peers. Scientists call these “shout-outs” or
“mad props.”
11. Too many results are reported using SI units. (For those unaware, “SI” stands for “Sports Illustrated,”
and it is a system of measurement using units like RBI, Y/A, and, once a
year, cup sizes.) Liven up your results by reporting them in furlongs,
chaldrons, and fluid scruples.
12. If you’re co-authoring a paper, most of your notoriety will
derive from the order of authors and not from the content of your paper
-- so make sure to have vehement and petty debates about whose name goes
first. Here are the general rules for authorship:
FIRST AUTHOR: Weary graduate student who spent hours doing the work.
SECOND AUTHOR: Resentful graduate student who thinks he or she spent hours doing the work.
THIRD AUTHOR: Undergraduate just happy to be named.
FOURTH AUTHOR: Collaborator no one has ever met whose name is only included for political reasons.
FIFTH AUTHOR: Postdoctoral fellow who once made a chance remark on the subject.
SIXTH AUTHOR: For some reason, Vladimir Putin.
LAST
AUTHOR: Principal investigator whose grant funded the project but who
hasn’t stood at a lab bench in decades, except for that one weird photo
shoot for some kind of pamphlet, and even then it was obvious that he or
she didn’t know where to find basic things.
Many scientists see writing as a means to an end, the packing peanuts
necessary to cushion the data they want to disperse to the world. They
hate crafting sentences as much as they hate, say, metaphors about
packing peanuts.
But there’s a reason scientific journal articles tend to be dry, and
it’s because we’re writing them that way. We hope that the data
constitutes an interesting story all by itself, but we all know it
usually doesn’t. It needs us, the people who understand its depth and
charm, to frame it and explain it in interesting ways.
This is, in fact, one of the most appealing aspects of science: We’re
more than just the people who push the pipette buttons. We’re advocates
who get to construct and tell the stories about our science. I can’t
think of a better lone career.
Adam Ruben, Ph.D., is a practicing scientist and the author of Surviving Your Stupid, Stupid Decision to Go to Grad School.
THÈSES Faut-il vraiment faire un doctorat ?
Les universités produisent de plus en plus de
thésards et de “post-doc”, qu’elles utilisent souvent elles-mêmes comme
enseignants sous-payés. Un gâchis scientifique et humain.
Dans la majorité des pays, il faut avoir un doctorat pour mener une
carrière académique. Le doctorat est une introduction au monde de la
recherche indépendante, une sorte de chef-d’œuvre intellectuel créé par
un apprenti, en étroite collaboration avec un directeur de thèse. Les
règles à suivre pour obtenir ce grade varient énormément selon les pays,
les universités et même les sujets. Certains étudiants doivent d’abord
être titulaires d’un master ou d’un autre diplôme. Les uns perçoivent
une allocation, d’autres doivent payer. Certains doctorats consistent
uniquement à faire de la recherche, d’autres impliquent de suivre des
cours et de passer des examens, d’autres encore sont assortis d’une
obligation d’enseigner à l’université. Une thèse peut faire quelques
dizaines de pages en mathématiques ou plusieurs centaines en histoire.
Mais s’il y a une chose que partagent beaucoup de doctorants, c’est bien
l’insatisfaction. Certains décrivent ce qu’ils font comme un “travail de forçat”.
Les semaines de sept jours, les journées de dix heures, les salaires de
misère et les incertitudes quant à l’avenir sont monnaie courante. Vous
savez que vous êtes un thésard, plaisante-t-on, quand votre bureau est
mieux décoré que votre logement et que vous avez une saveur préférée
dans la gamme des nouilles instantanées. “Ce n’est pas le doctorat
en lui-même qui est décourageant, explique un étudiant, c’est de se
rendre compte que l’objectif est devenu hors d’atteinte.”
Il y a trop de doctorants. Bien que ce diplôme soit conçu comme une
formation au travail académique, le nombre de places en troisième cycle
ne correspond pas au nombre de postes à pourvoir. Parallèlement, les
chefs d’entreprise se plaignent du manque de compétences de haut niveau,
insinuant que le troisième cycle ne correspond pas aux attentes. Les
critiques les plus féroces comparent les thèses de recherche aux
systèmes de vente pyramidale.
Pendant une grande partie de notre histoire, une simple licence était le
privilège de quelques-uns et beaucoup de professeurs d’université
n’avaient pas de doctorat. Mais avec l’expansion de l’enseignement
supérieur qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, on a attendu des
professeurs d’universités qu’ils aient un diplôme de troisième cycle.
Les universités américaines ont été les premières à s’adapter : en 1970,
les Etats-Unis fournissaient presque un tiers des étudiants en
université du monde et la moitié des doctorats en science et technologie
(le pays ne représentait à l’époque que 6 % de la population mondiale).
Depuis, leur production de doctorats a doublé pour atteindre 64 000 par
an. Les autres pays sont en train de rattraper leur retard. Entre 1998
et 2006, le nombre de doctorats décernés dans les pays de l’OCDE a
augmenté de 46 %, mais seulement de 22 % aux Etats-Unis. La progression a
été plus rapide au Mexique, au Portugal, en Italie et en Slovaquie.
Même le Japon, où le nombre de jeunes diminue, a attribué environ 46 %
de doctorats supplémentaires. Une partie de cet accroissement reflète
l’expansion de l’enseignement universitaire en dehors des Etats-Unis.
Selon Richard Freeman, professeur d’économie du travail à Harvard, les
étudiants inscrits aux Etats-Unis représentaient, en 2006, à peine 12 %
du total mondial.
Mais les universités ont découvert que les thésards constituaient une
main-d’œuvre bon marché, très motivée et disponible. Avec davantage de
doctorants, elles peuvent développer la recherche, et dans certains pays
assurer davantage de cours avec moins d’argent. A Yale, un associé de
recherche gagne environ 20 000 dollars [14 300 euros] par an pour neuf
mois de cours, alors que le salaire moyen d’un professeur titulaire aux
Etats-Unis était de 109 000 dollars en 2009.
La production de docteurs dépasse largement la demande de professeurs
d’université. Dans un ouvrage publié récemment, le Pr Andrew Hacker et
la journaliste Claudia Dreifus précisent que plus de 100 000 doctorats
ont été décernés aux Etats-Unis entre 2005 et 2009, pour à peine
16 000 créations de postes. Utiliser les thésards pour assurer la
majeure partie des cours en licence permet de diminuer le nombre
d’emplois à temps plein. Même au Canada, où le nombre de titulaires de
doctorat a augmenté de façon relativement modeste, les universités ont
décerné 4 800 doctorats en 2007 et recruté 2 616 professeurs à temps
plein. Seuls quelques pays en développement rapide, comme le Brésil et
la Chine, semblent manquer de titulaires de doctorats.
Trop de “post-doc”
Le tableau est identique dans la recherche. Les thésards et les
personnels de recherche contractuels – ces “post-doc” (post-doctorants)
décrits par un étudiant comme “l’immonde face cachée de l’université” –
effectuent aujourd’hui une grande partie des recherches. Mais il y a
également un excédent de post-doc. Au Canada, 80 % des chercheurs
post-doctoraux gagnent 38 600 dollars brut ou moins par an, soit le
salaire moyen d’un ouvrier du bâtiment. La multiplication de ces
contractuels a créé un autre obstacle sur le chemin menant à un poste à
l’université : dans certains domaines, cinq années de post-doctorat sont
aujourd’hui nécessaires pour obtenir un poste fixe à temps plein.
Ces armées de doctorants et de post-doc renforcent la capacité de
recherche des universités, et donc de leur pays. Mais ce n’est pas
toujours une bonne chose. Des esprits brillants et bien formés peuvent
être gâchés lorsque la mode change. Après le lancement du Spoutnik [par
l’Union soviétique en 1957], le nombre de docteurs en physique a explosé
aux Etats-Unis, mais tout s’est arrêté brutalement avec la guerre du
Vietnam, dont le financement a asséché le budget de la science. Dans les
années 1970, explique Brian Schwartz, professeur de physique à
l’Université de la ville de New York, 5 000 physiciens ont dû se recaser
dans d’autres domaines.
Certes, tous les étudiants qui s’embarquent dans une thèse ne veulent
pas mener une carrière académique et beaucoup rejoignent avec succès le
secteur privé, par exemple dans la recherche industrielle. Mais le
nombre d’abandons indique que beaucoup perdent courage en cours de
route. Aux Etats-Unis, seuls 57 % des thésards obtiendront leur diplôme
dix ans après leur inscription. Dans le domaine des humanités, où la
plupart des étudiants doivent payer pour préparer un doctorat, la
proportion est de 49 %. Une étude menée dans une université américaine a
montré que ceux qui abandonnent ne sont pas moins intelligents que les
autres. Une supervision défaillante, des perspectives d’emploi mauvaises
ou le manque d’argent les ont simplement découragés.
Même les diplômés qui trouvent un travail en dehors de l’université ne
s’en sortent pas toujours si bien. L’enseignement en troisième cycle est
tellement spécialisé que les services d’orientation professionnelle des
universités ont du mal à aider les docteurs qui cherchent un emploi, et
les directeurs de thèse ont tendance à se désintéresser des étudiants
qui quittent l’université. Une étude de l’OCDE montre que, cinq ans
après avoir obtenu leur diplôme, plus de 60 % des titulaires d’un
doctorat en Slovaquie et plus de 45 % en Belgique, en République
tchèque, en Allemagne et en Espagne ont toujours un statut précaire.
Beaucoup sont des post-doc. En Autriche, environ un tiers des titulaires
d’un doctorat prennent un emploi sans rapport avec celui-ci. En
Allemagne, 13 % d’entre eux finissent dans des métiers modestes. Aux
Pays-Bas, la proportion est de 21 %.
Des travailleurs suréduqués
Au moins, un doctorat est plus rémunérateur qu’une licence. Une étude de Bernard Casey publiée dans le Journal of Higher Education Policy and Management
montre que, en Grande-Bretagne, les hommes titulaires d’une licence
gagnent 14 % de plus que ceux qui auraient pu aller à l’université mais
ont choisi de ne pas le faire. Le bonus pour un doctorat est de 26 %.
Mais il est à peu près aussi élevé (23 %) pour un master. Dans certaines
disciplines, l’avantage procuré par un doctorat disparaît complètement.
Les docteurs en mathématiques, informatique, sciences humaines et
langues ne gagnent pas plus que ceux qui ont un master. Et la prime pour
un doctorat est moindre que pour un master en ingénierie, en
technologie, en architecture ou en éducation. Ce n’est qu’en médecine,
en sciences, dans le commerce et la finance que l’écart est suffisamment
important pour qu’il vaille la peine d’avoir un doctorat.
Beaucoup d’étudiants disent qu’ils se lancent dans une thèse par passion
pour leur sujet et que la connaissance est une fin en soi. Certains ne
s’interrogent guère sur ce à quoi leur diplôme les mènera. Dans une
étude réalisée en Grande-Bretagne sur les thésards, environ un tiers
reconnaissent qu’ils font un doctorat en partie pour rester étudiants ou
pour repousser la quête d’un emploi. Mais il n’y a pas que des
avantages à s’éterniser à l’université. Les travailleurs suréduqués –
ceux dont le niveau d’éducation est supérieur à celui requis pour un
emploi – tendent à être moins satisfaits, moins productifs, et plus
désireux de quitter leur travail.
Pour les universitaires, demander si un doctorat en vaut la peine
équivaut à se demander s’il y a trop d’art ou de culture dans le monde.
La connaissance, disent-ils, se diffuse de l’université à l’ensemble de
la société, qui devient alors plus productive et plus saine. C’est
peut-être vrai. Mais il n’en demeure pas moins que, sur le plan
individuel, s’embarquer dans un doctorat peut être un mauvais choix.
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11/24/2012, TeachThought Staff
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- RefSeek:With more than 1 billion documents, web pages, books, journals, newspapers, and more, RefSeek offers authoritative resources in just about any subject, without all of the mess of sponsored links and commercial results.
- Virtual LRC:The Virtual Learning Resources Center has created a custom Google search, featuring only the best of academic information websites. This search is curated by teachers and library professionals around the world to share great resources for academic projects.
- Academic Index:This scholarly search engine and web directory was created just for college students. The websites in this index are selected by librarians, teachers, and educational consortia. Be sure to check out their research guides for history, health, criminal justice, and more.
- BUBL LINK:If you love the Dewey Decimal system, this Internet resource catalog is a great resource. Search using your own keywords, or browse subject areas with Dewey subject menus.
- Digital Library of the Commons Repository:Check out the DLC to find international literature including free and open access full-text articles, papers, and dissertations.
- OAIster:Search the OAIster database to find millions of digital resources from thousands of contributors, especially open access resources.
- Internet Public Library:Find resources by subject through the Internet Public Library’s database.
- Infomine:The Infomine is an incredible tool for finding scholarly Internet resource collections, especially in the sciences.
- Microsoft Academic Search:Microsoft’s academic search engine offers access to more than 38 million different publications, with features including maps, graphing, trends, and paths that show how authors are connected.
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- Wolfram|Alpha:Using expert-level knowledge, this search engine doesn’t just find links; it answers questions, does analysis, and generates reports.
Meta Search
Want the best of everything? Use these meta search engines that return results from multiple sites all at once.
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Databases and Archives
Resources like the Library of Congress have considerable archives and documents available, and many of them have taken their collections online. Use these search tools to get access to these incredible resources.
- Library of Congress:In this incredible library, you’ll get access to searchable source documents, historical photos, and amazing digital collections.
- Archives Hub:Find the best of what Britain has to offer in the Archives Hub. You’ll be able to search archives from almost 200 institutions from England, Scotland, and Wales.
- National Archives:Check out this resource for access to the National Archives. Find online, public access to find historic documents, research, government information, and more in a single search.
- arXiv e-Print Archive:Cornell University’s arXiv.org offers open access to a wealth of e-prints in math, science, and related subjects. Search this resource to find what you need among 756,133 documents and counting.
- Archivenet:An initiative of the Historical Centre Overijssel, Archivenet makes it easy to find Dutch archives and more.
- NASA Historical Archive:Explore the history of space in this historical archive from NASA, highlighting space history and manned missions.
- National Agricultural Library:A service of the U.S. Department of Agriculture, you can find global information for agriculture in the National Agricultural Library.
- Smithsonian Institution Research Information System:Get access to the considerable resources of the Smithsonian Institution through the Research Information System, a great way to search more than 7.4 million records from the Smithsonian’s museums, archives, and libraries.
- The British Library Catalogues & Collections:Explore the British Library catalogues, printed materials, digital collections, and even collection blogs for a wealth of resources.
- CIA World Factbook:As the center of intelligence, the CIA has certainly done its job with The World Factbook, offering information on major reference information around the world. History, people, government, economy, and more are all covered in this online publication.
- State Legislative Websites Directory:Use this database to find information from the legislatures of all 50 U.S. states, DC, and the Territories. You can look up bills, statutes, legislators, and more with this excellent tool.
- OpenDOAR:In the Directory of Open Access Repositories, you can search through freely academic research information with more directly useful resources.
- Catalog of U.S. Government Publications:Search through the Catalog of U.S. Government Publications to find descriptive records for historical and current publications, with direct links where available.
Books & Journals
Instead of heading to the library to bury your face in the stacks, use these search engines to find out which libraries have the books you need, and maybe even find them available online.
- WorldCat:Find items from 10,000 libraries worldwide, with books, DVDs, CDs, and articles up for grabs. You can even find your closest library with WorldCat’s tools.
- Google Books:Supercharge your research by searching this index of the world’s books. You’ll find millions for free and others you can preview to find out if they’re what you’re looking for.
- Scirus:For scientific information only, Scirus is a comprehensive research tool with more than 460 million scientific items including journal content, courseware, patents, educational websites, and more.
- HighBeam Research:Research articles and published sources with HighBeam Research’s tools. You’ll not only be able to search for what you’re looking for, you can also choose from featured research topics and articles. Note: HighBeam is a paid service.
- Vadlo:Vadlo is a life sciences search engine offering protocols, tools, and powerpoints for scientific research and discovery. Find what you’re looking for, and then stick around to check out the forums.
- Open Library:Find the world’s classic literature, open e-books, and other excellent open and free resources in the Open Library. You can even contribute to the library with information, corrections to the catalog, and curated lists.
- Online Journals Search Engine:In this free, powerful scientific search engine, you can discover journals, articles, research reports, and books in scientific publications.
- Google Scholar:Check out Google Scholar to find only scholarly resources on Google. The search specializes in articles, patents, and legal documents, and even has a resource for gathering your citations.
- Bioline International:Search Bioline International to get connected with a variety of scientific journals. The search is managed by scientists and librarians as a collaborative initiative between Bioline Toronto and and the Reference Center on Environmental Information.
- SpringerLink:Search through SpringerLink for electronic journals, protocols, and books in just about every subject possible. You can also browse publications by collection and content type.
- Directory of Open Access Journals:When you need top-quality journal writings for free, the Directory of Open Access Journals is a great place to check out. You’ll get access to a searchable journal of full-text quality controlled scientific and scholarly journals.
- Jurn:In this curated academic search engine, you’ll get results from over 4,000 free scholarly e-journals in the arts and humanities.
Science
With a focus on science, these academic search engines return all-science, all the time.
- SciSeek:In this science search engine and directory, you’ll find the best of what the science web has to offer. Browse by category, search by keyword, and even add new sites to the listings.
- Chem BioFinder:Register with PerkinElmer to check out the Chem BioFinder and look up information about chemicals, including their properties and reactions.
- Biology Browser:Biology Browser is a great resource for finding research, resources, and information in the field of biology. You can also check out their Zoological Record and BIOSIS Previews.
- Athenus:Athenus is an authority on science and engineering on the Web, sharing a directory and full-featured web search.
- SciCentral:Use SciCentral as your gateway to the best sources in science. This site has a literature search, journals, databases, and other great tools for finding what you need.
- Strategian:Strategian is a great place to find quality information in all fields of science. Featured resources include free full-text books, patents, and reports, as well as full-text journal and magazine articles, plus a special collection of Vintage Biology with important articles and books in biology.
- Science.gov:In this government science portal, you can search more than 50 databases and 2,100 selected websites from 12 federal agencies. This is an incredible resource for millions of pages of U.S. government science information.
- CERN Document Server:This organization for nuclear research serves up a great search and directory for experiments, archives, articles, books, presentations, and so much more within their documents.
- Analytical Sciences Digital Library:Through the Analytical Sciences Digital Library, you’ll find peer-reviewed, web-based educational resources in analytical sciences, featuring a variety of formats for techniques and applications.
- WorldWideScience:Use WorldWideScience.org as a global science gateway, offering excellent search results in the sciences, and even the option to select specific databases and find resources in your own language.
Math & Technology
Keep your results limited to only the best math and technology resources by using these search engines.
- MathGuide:Check out the MathGuide subject gateway to find online information sources in mathematics. The catalog offers not just a search, but a database of high quality Internet resources in math.
- ZMATH Online Database:Zentralblatt MATH’s online database has millions of entries from thousands of serials and journals dating back as far as 1826. Nearly 35,000 items were added in 2012 alone.
- Math WebSearch:This semantic search engine allows users to search with numbers and formulas instead of text.
- Current Index to Statistics:In this bibliographic index, you’ll find publications in statistics, probability, and related fields. There are more than 160 preferred journals, plus selected articles from 1,200 more and 11,000 statistics books to draw from in this search.
- Inspec:This database was made for scientists and engineers by the Institution of Engineering and Technology. You’ll find nearly 13 million abstracts and research literature, primarily in the fields of physics and engineering.
- CiteSeerX:Get searchable access to the Scientific Research Digital Library by using the CiteSeerX website.
- The Collection of Computer Science Bibliographies:Find more than 3 million references to journal articles, conference papers, and technical reports in computer science with this bibliography collection.
- Citebase:Still in experimental demonstration, Citebase Search is a resource for searching abstracts in math, technology, and more.
Social Science
Researchers working in the fields of psychology, anthropology, and related subjects will find great results using these search engines.
- Behavioral Brain Science Archive:Check out this searchable archive to find extensive psychology and brain science articles.
- Social Science Research Network:In this research network, you can find a wide variety of social science research from a number of specialized networks including cognitive science, leadership, management, and social insurance.
- Psycline:Find a journal with Psycline’s journal and article locator, a tool that offers access to more than 2,000 psychology and social science journals online.
- Social Sciences Citation Index:The Thomson Reuters Social Sciences Citation Index is a paid tool, but well worth its cost for the wealth of relevant articles, search tools, and thorough resources available.
- Ethnologue:Search the languages of the world with Ethnologue, offering an encyclopedic reference of all the world’s known living languages. You’ll also be able to find more than 28,000 citations in the Ethnologue’s language research bibliography.
- SocioSite:Use this site from the University of Amsterdam to browse sociological subjects including activism, culture, peace, and racism.
- The SocioWeb:Check out this guide to find all of the sociological resources you’ll need on the internet. The SocioWeb offers links to articles, essays, journals, blogs, and even a marketplace.
- WikiArt:With this custom Google search engine, you can find open access articles about archaeology.
- Encyclopedia of Psychology:Search or browse the Encyclopedia of Psychology to find basic information, and even translations for information about psychology careers, organizations, publications, people, and history.
- Anthropology Review Database:Through this database, you can get access to anthropology reviews, look up publishers, and find resources available for review.
- Anthropological Index Online:This anthropological online search includes both general search of 4,000 periodicals held in The British Museum Anthropology Library as well as Royal Anthropological Institute films.
- Political Information:Political Information is a search engine for politics, policy, and political news with more than 5,000 carefully selected websites for political information.
History
Find awesome resources for history through these search engines that index original documents, sources, and archives.
- David Rumsey Historical Map Collection:Use the LUNA Browser to check out David Rumsey’s Map Collection with more than 30,000 images, searchable by keyword.
- Genesis:Find excellent sources for women’s history with the Genesis dataset and extensive list of web resources.
- Fold3:Get access to historical military records through Fold3, the web’s premier collection of original military records and memorials.
- Internet Modern History Sourcebook:Use the Internet Modern History Sourcebook to find thousands of sources in modern history. Browse and search to find full texts, multimedia, and more.
- Library of Anglo-American Culture and History:Use the history guide from the Library of Anglo-American Culture and History for a subject catalog of recommended websites for historians, with about 11,000 to choose from.
- HistoryBuff:History Buff offers an online newspaper archive, reference library, and even a historical panoramas section in their free primary source material collection.
- Digital History:University of Houston’s Digital History database offers a wealth of links to textbook, primary sources, and educational materials in digital history. The database has multimedia, an interactive timeline, active learning, and resources for teachers.
- Internet Ancient History Sourcebook:The Internet Ancient History Sourcebook is a great place to study human origins, with full text and search on topics including Mesopotamia, Rome, the Hellenistic world, Late Antiquity, and Christian origins.
- History and Politics Out Loud:History and Politics Out Loud offers a searchable archive of important recordings through history, particularly politically significant audio materials.
- History Engine:In this tool for collaborative education and research, students can learn history by researching, writing, and publishing, creating a collection of historical articles in U.S. history that can be searched for here by scholars, teachers, and the general public.
- American History Online:Through American History Online, you can find and use primary sources from historical digital collections.
Business and Economics
Using these search engines, you’ll get access to business publications, journal articles, and more.
- BPubs:Search the Business Publications Search Engine for access to business and trade publications in a tool that offers not just excellent browsing, but a focused search as well.
- Virtual Library Labour History:Maintained by the International Institute of Social History, Amsterdam, this library offers historians excellent content for learning about economics, business, and more.
- EconLit:Visit EconLit to access more than 120 years of economics literature from around the world in an easily searchable format. Find journal articles, books, book reviews, articles, working papers, and dissertations, as well as historic journal articles from 1886 to 1968.
- National Bureau of Economic Research:On this site, you can learn about and find access to great resources in economic research.
- Research Papers in Economics:Find research in economics and related sciences through the RePEc, a volunteer-maintained bibliographic database of working papers, articles, books, and even software components with more than 1.2 million research pieces.
- Corporate Information:Perfect for researching companies, Corporate Information offers an easy way to find corporate financial records.
- Inomics:Economists will enjoy this excellent site for finding economics resources, including jobs, courses, and even conferences.
- DailyStocks:Easily look up stocks with this search engine to monitor the stock market and your portfolio.
- EDGAR Search:The SEC requires certain disclosures that can be helpful to investors, and you can find them all here in this helpful, next-generation system for searching electronic investment documents.
Other Niches
Find even more specialized information in these niche search engines.
- PubMed:From the U.S. National Library of Medicine, PubMed is a great place to find full-text medical journal articles, with more than 19 million available.
- Lexis:Find reliable, authoritative information for legal search with the Lexis site.
- Circumpolar Health Bibliographic Database:Visit this database to find more than 6,300 records relating to human health in the circumpolar region.
- Education Resources Information Center:In the ERIC Collection, you’ll find bibliographic records of education literature, as well as a growing collection of full-text resources.
- MedlinePlus:A service of the U.S. National Library of Medicine, Medline Plus offers a powerful search tool and even a dictionary for finding trusted, carefully chosen health information.
- Artcyclopedia:Search Artcyclopedia to find everything there is to know about fine art, with 160,000 links, 9,000 artists listed, and 2,900 art sites indexed.
Reference
Get connected with great reference material through these search tools.
- Merriam-Webster Dictionary and Thesaurus:Use this online dictionary and thesaurus to quickly find definitions and synonyms.
- References.net:Through References.net, you can get connected with just about every reference tool available, from patents to almanacs.
- Quotes.net:Need the right thing to say? Check out Quotes.net to reference famous words from famous people.
- Literary Encyclopedia:Check out the Literary Encyclopedia to get access to reference materials in literature, history, and culture.
Concentration de l'étudiant : Comment ça Marche ? Astuces pratiques rédigés par Dominique Dubé, psychologue
La concentration
Il n'est pas suffisant de vous
asseoir devant vos livres et de tourner les pages pour faire une étude
efficace. Il faut également orienter votre attention sur la tâche, ce
qui est plus difficile. La concentration est l'orientation de l'ensemble
des activités mentales vers un seul objet et elle est la base d'un
travail intellectuel efficace. Comme le sommeil, la concentration n'est
pas sous votre contrôle direct, c'est pourquoi vous devez tenter de
contrôler les facteurs externes (ex. : endroit choisi) et internes (ex. :
activités mentales) qui l'influencent.
La concentration est fragile et
plusieurs variables peuvent l'influencer, telles que les stimulations de
votre environnement ou vos inquiétudes. C'est pourquoi il est plus
efficace d'élaborer un plan d'action afin d'améliorer votre
concentration que de vous blâmer pour un manque d'efficacité dans votre
travail.
Un endroit adéquat pour l'étude... et seulement pour l'étude
« Je me réchauffe l'esprit... »
Un travail divisé = un esprit structuré !
« Si je bloque sur une notion »
Récompensez-vous !
Quoi faire pendant vos pauses ?
« Des idées me trottent dans la tête, comment les chasser ? »
Être en forme !
Des stratégies d'étude qui stimulent la concentration
Concentration et motivation
Un endroit adéquat pour l'étude... et seulement pour l'étude
Tentez d'éliminer ou de
réduire les distractions dans le milieu où vous travaillez (télévision,
radio, nourriture, autres personnes, etc.).
Essayez, si possible,
d'utiliser toujours le même endroit pour votre étude. Cet endroit sera
donc associé à la concentration.
Évitez le lit comme lieu de
travail. Il est important de travailler dans une position qui incite à
l'action, donc une position assise et légèrement inclinée vers votre
travail et non le contraire.
Évitez la musique, à moins
d'en être incapable. Si cela vous aide à vous concentrer, choisissez une
musique instrumentale que vous connaissez bien. Le disque que vous avez
acheté récemment diminuera à coup sûr votre concentration.
« Je me réchauffe l'esprit... »
Une activité physique se réalise
mieux lorsque vous vous réchauffez avant de l'accomplir. C'est la même
chose pour les tâches intellectuelles. Faites une transition entre votre
dernière activité et votre travail. Par exemple, prenez quelques
minutes pour relaxer et revenez sur votre objectif d'étude et sur vos
motivations à le réaliser. Vous pouvez également réfléchir à ce que vous
avez vu dans le cours jusqu'à maintenant ou faire un survol des
lectures à faire. En résumé, préparez doucement votre esprit à ce que
vous allez faire.
Un travail divisé = un esprit structuré !
La division du travail en petits
objectifs précis avant de débuter favorise la concentration. Élaborez un
objectif précis et une approximation du temps requis. Plus vous avez de
la difficulté à vous concentrer, plus vos objectifs devraient être
précis mais surtout, petits. Par exemple, faire l'exercice numéro 5 dans
le cours X.
« Si je bloque sur une notion »
Lorsque vous avez de la difficulté
à comprendre un problème ou une notion, il est bien de persévérer.
Cependant, l'acharnement à résoudre une difficulté entraîne souvent une
baisse de la motivation et une diminution de vos habiletés de résolution
de problème. Persévérez, mais faites-vous aider ou prenez une pause si
votre difficulté persiste.
Récompensez-vous
Même après avoir réalisé un
objectif minime, offrez-vous une récompense sous forme de pause. Si vous
avez des difficultés de concentration, il est préférable de faire
plusieurs courtes pauses plutôt que d'en faire une très longue après
l'atteinte d'un gros objectif.
Quoi faire pendant vos pauses ?
Il faut augmenter la probabilité
de revenir au travail... et favoriser la concentration pour votre
prochain objectif. Lors de votre pause, bougez un peu, respirez de l'air
frais. Il faut oxygéner votre outil de travail, c'est-à-dire votre
cerveau ! À la fin de votre pause, élaborez un nouvel objectif.
« Des idées me trottent dans la tête, comment les chasser ? »
Dans le cas de pensées négatives,
telles que des inquiétudes ou des problèmes divers qui nuisent à votre
concentration, il s'agit d'être actif ou active face à ce qui vous
préoccupe. Tenter de ne pas y penser fonctionne rarement avec les
pensées négatives. Lorsque ce type de pensées (ex. : inquiétudes,
préoccupations, souvenirs douloureux) vous viennent à l'esprit, arrêtez
votre travail et écrivez ces pensées. Il sera alors moins difficile de
prendre du recul et d'élaborer des solutions possibles face à ce qui
vous préoccupe. Une fois la pensée écrite, tentez de trouver un début de
solution au problème ou identifiez un moment où vous pourrez y revenir.
Une fois cet exercice fait, retournez au travail (voir aussi le texte
Stress, anxiété et perceptions : maîtriser les pensées toxiques !).
Dans le cas de rêves éveillés,
c'est-à-dire de pensées positives qui nuisent à la concentration, il
sera également important de ne pas attendre qu'ils quittent votre esprit
d'eux-mêmes. Voici une stratégie que vous pouvez essayer : lorsque vous
vous apercevez que vous êtes « dans la lune », levez-vous et terminez
votre rêve debout. Par la suite, retournez au travail. Si vous faites
cet effort à presque toutes les fois que vous rêvassez, ce problème
diminuera.
Être en forme !
La concentration est facilement
influencée par différentes variables, notamment la fatigue excessive, la
maladie, la déprime, le manque de sommeil, l'alimentation, la
consommation de psychotropes (ex. : le cannabis et l'alcool), etc. Si
vous avez des difficultés de concentration importantes, analysez votre
rythme de vie et évaluez si certains points seraient à ajuster.
N'oubliez pas que votre concentration est votre principal outil de
travail.
Des stratégies d'étude qui stimulent la concentration
Consultez la section sur la lecture active afin de développer des stratégies de lecture qui augmenteront la concentration.
Concentration et motivation
Le degré de concentration est
également relié à votre degré de motivation par rapport à une tâche.
Comme nous l'avons vu, il est important de revenir sur vos bonnes
raisons d'étudier avant de commencer, surtout si vous sentez une
démotivation pour la tâche que vous voulez débuter. Voir à ce sujet
notre section sur la motivation scolaire.
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